Médecine Chinoise Antique Acupuncture à Lyon

  • Présentation générale

    La Médecine traditionnelle chinoise

    Les premières traces de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) remontent à plus de 3000 ans.

    La MTC étudie, sous une vision qui lui est propre, les lois du cosmos, de l’univers (macrocosme) pour mieux appréhender le fonctionnement du vivant (microcosme). Cette réflexion analogique part du constat que comme le vivant fait parti du grand tout de l’univers, son fonctionnement est superposable à ce dernier.

    La symbolique est omniprésente dans le raisonnement chinois antique.

    Par la symbolique l’immatériel, l’invisible et le subtil peuvent être effleurés, aperçus, ressentis, sans jamais toutefois être capturés, réduits, ni enfermés.

    Face à la maladie, le praticien en MTC s’interrogera sur le « comment », ce qui lui fournira une piste thérapeutique, tandis que le médecin occidental centrera plutôt la problématique sur le « pourquoi », ce qui apporte bien souvent plus de questions que de réponses…

    Dans la MTC, le praticien considère le patient dans sa globalité, c’est à dire dans ce qui en fait un être unique. Cette médecine, initialement préventive, n’en perd pas moins de son efficacité même quand la maladie s’est déclarée.

    La MTC regroupe plusieurs disciplines reposant sur la même analyse commune de l’homme et son environnement :

    – L’acupuncture (ou acuponcture) avec les aiguilles ainsi que les cônes et cigares d’armoise

    – La phytothérapie

    – La diététique

    – La gymnastique énergétique

    – Le massage

  • Acupuncture ou Médecine Chinoise Antique ?

    Via les 360 points décrits, l’acupuncture, comme la Médecine Chinoise Antique (MCA) utilise des aiguilles bimétalliques de différentes tailles combinées à l’armoise portée à incandescence.

    Le médecin pratiquant la médecine chinoise, agira en bon « aiguilleur » :

    • le thérapeute entre en communication avec le patient pour que le message diffuse.
    • les informations transmises seront complémentaires, synergiques, sans jamais s’opposer.
    • le nombre d’informations (aiguille) est limité pour que le corps puisse les assimiler.

    Tandis que l’acupuncture n’a cessé d’évoluer, de se transformer au fil des siècles sans jamais renier ses fondements, la MCA peut être décrite comme l’ancêtre de l’acupuncture.

    La MCA a conservé un mode de diagnostic et de traitement se référant aux cryptogrammes antiques (précédant l’idéogramme classique chinois) nommant les points d’acupuncture. De cette démarche découle un pragmatisme issue d’une médecine paysanne ainsi que des liens intimes avec le chamanisme utilisé dans ces  temps immémoriaux.

    L’acupuncture, dont les textes fondateurs remontent à 2000 ans, a accumulé un grand nombre de théories nouvelles au fil des siècles, au risque de se rendre hermétique pour un néophyte non initié. Le diagnostic sera posé après un examen minutieux associant entre autres l’interrogatoire, l’étude du pouls, du terrain, de la langue, du teint, des symptômes…

    Au cabinet, ces deux approches, loin de s’opposer, ne font qu’une, pour mieux comprendre l’être dans sa globalité, pour soigner la personne, au-delà de ses symptômes.

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la MCA : http://mctas.org/

  • Description d'une consultation

    Pour qui :

    Il n’y a pas de limite d’âge, tout le monde peut profiter des bienfaits de la médecine chinoise traditionnelle, du nourrisson au centenaire.

    Le déroulement :

    La consultation se déroule en deux temps.

    • Le diagnostic énergétique : il permet d’obtenir un reflet de l’état énergétique propre à chacun.
    • La thérapeutique : elle sera variable, individualisée en fonction du bilan énergétique. Pour les patients de plus de 7-8 ans, les aiguilles peuvent être employés. Les plus jeunes pourront bénéficier du traitement par le  avec les aiguillesmarteau fleur de prunier, qui a l’avantage d’être indolore. Dans certains cas, le traitement énergétique pourra comporter des prescriptions à base de plantes, diététique ou gymnastique énergétique.

    Les moxas (cigares d’armoises portés à incandescence) sont utilisés en complément des aiguilles pour apporter de l’énergie au point traité.

    La durée d’une consultation :

    Pour un adulte le temps diagnostic dure environ 20 minutes et le traitement par les aiguilles 20 à 40 minutes. Pour les enfants de moins de 7-8 ans la consultation (diagnostic + traitement) se déroule en général en 30 minutes : les enfants sont beaucoup plus réactifs que les adultes.

    Contre-indications :

    Elles sont toutes relatives. Certaines précautions particulières concernent les femmes enceintes et les personnes sous anticoagulants.

  • Les indications de l'acupuncture

    Indications de l’acupuncture

    L’acupuncture est un mode de traitement global et lors d’une séance on ne se contente pas de traiter un symptôme particulier mais bien la personne dans sa globalité.

    Dans cette rubrique vous trouverez les  indications de l’acupuncture  retenues par la médecine occidentale moderne.

    Système nerveux

    • contrôle des douleurs aiguës et chroniques *
    • anesthésie pour les patients à haut risque ou patients ayant un historique d’effets indésirables aux anesthésiques
    • douleurs thoraciques atypiques
    • céphalées (migraines et tensions), vertiges *
    • spasmes musculaires, tremblements, tics, contractures *
    • névralgies (trijumeau, zona, douleur post-zostérienne, autres)
    • paresthésie *
    • douleurs de membres fantômes*
    • douleurs neuropathiques*
    • séquelles d’accident vasculaire cérébral (aphasie, hémiplégie) *
    • handicaps moteurs du septième nerf crânien (nerf facial)
    • dystonie neurovégétative*
    • neuropathies périphériques*

    Addictologie

    • désintoxication (drogues) *
    • aide au sevrage tabagique

    Psychiatrie

    • anxiété, attaques de panique *
    • fatigue, état dépressif
    • insomnie
    • anorexie*

    Ophtalmologie

    • conjonctivite*
    • cataracte non compliquée*

    O.R.L.

    • sinusites allergiques *
    • vertiges (maladie de Ménière), acouphènes*
    • bruxisme *
    • douleurs dentaires*

    Système respiratoire-Pneumologie

    • douleurs thoraciques atypiques
    • toux avec contre-indications médicamenteuses *
    • bronchite*
    • hoquet persistant *
    • asthme

    Appareil cardio-circulatoire

    • palpitations idiopathique, tachycardie sinusale
    • troubles de la circulation veineuse, hémorroïdes

    Système digestif

    • distension abdominale / flatulences *
    • troubles gastro-intestinaux fonctionnels (nausées et vomissements, spasmes œsophagiens, hyperacidité, côlon irritable) *
    • constipation, diarrhée *
    • iléus post-traumatique et post-opératoire *
    • ulcère gastro-duodénal chronique*

    Appareil urinaire

    • incontinence urinaire, rétention (neurogène, spastique, les effets indésirables de médicaments) *
    • énurésie*
    • cystites chroniques

    Gynécologie- troubles fertilité

    • pudendalgie, douleurs pelvienne chroniques*
    • dysménorrhée *
    • syndrome prémenstruel
    • trouble de la fertilité, stérilité, en association ou non à la fécondation in vitro (FIV)
    • troubles de la grossesse : nausées, vomissement, sciatique, hémorroïdes
    • version fœtus lorsqu’il se présente en siège au 6ème mois de grossesse

    Appareil locomoteur-Rhumatologie

    • contrôle de douleurs aiguës et chroniques *
    • arthrite / arthrose *
    • bursite, tendinite, syndrome du canal carpien *
    • lombalgie, dorsalgie *
    • douleurs d’épaule *
    • maîtrise de la douleur, de l’œdème, renforcement de processus de guérison en cas de fractures
    • fasciite plantaire *
    • entorses et contusions
    • contractures musculaires
    • tennis-elbow*
    • cruralgie, sciatique*
    • polyarthrite rhumatoïde*

    Dermatologie

    • certaines dermatoses (urticaire, prurit, eczéma, psoriasis)

     Cancérologie

    • douleur
    • nausées et vomissements
    • xérostomie (sécheresse des muqueuses)
    • bouffées de chaleur
    • dyspnée
    • fatigue
    • anxiété, la dépression et l’insomnie
    • action sur le système immunitaire

    Autres :

    • hyperthermie sévère
    • fatigue, surmenage, burn-out
    • allergie

    Selon l’American Academy of Medical Acupuncture l’acupuncture peut être considérée comme une thérapie complémentaire pour les pathologies ci-dessous. Ces indications sont basées sur une expérience clinique et ne sont pas toujours contrôlées par des recherches cliniques. Les astérisques * indiquent que l’Organisation Mondiale de la Santé ainsi que l’Institut National de Santé des Etats-Unis (N.I.H. of U.S.) valident ces indications :

  • L' étude du pouls

    L’étude du pouls en médecine traditionnelle chinoise

    La palpation des pouls tient une place centrale dans le diagnostic énergétique en médecine chinoise traditionnelle.

    Les premiers ouvrages traitants du pouls datent de plus de 2600 ans.

    Cet examen s’est imposé aux praticiens devant l’interdiction de voir le visage, le corps et même d’entendre la voix des impératrices à traiter. Seule était autorisée la palpation des pouls de la patiente qui se tenait cachée derrière un rideau, assistée d’une domestique qui décrivait sur un mannequin en ivoire les maux de sa maîtresse.

    L’examen du pouls est un acte nécessitant beaucoup d’expérience et de…. doigté !

    Il donne de nombreux renseignements à l’acupuncteur, tant sur l’état de santé énergétique de son patient que sur le pronostic de l’atteinte énergétique. L’intérêt d’un tel diagnostic est de repérer des dérèglements subtils avant qu’ils se révèlent en pathologie, afin de rééquilibrer l’organisme  et de le maintenir en bonne santé.

    Par le pouls il est possible de qualifier les réserves d’énergie, d’en connaître les dérèglements (stagnation-surcharge-vide), pour déterminer ensuite le traitement adéquat et son efficacité.

    Le pouls perçu au niveau du poignet permet d’avoir un reflet instantané de l’état énergétique du patient. La nature du pouls est en effet extrêmement variable. Elle est sujette à des fluctuations en fonction des saisons, de l’heure de la journée, de l’état émotionnel, de l’alimentation, de la grossesse, des pathologies… bref de tous les éléments qui nous entourent et nous composent.

    L’étude du pouls passe par l’étude qualitative des 3 niveaux des pulsations perçues sur l’artère radiale au niveau  de 3 zones (loges) situés à chaque poignet.

    Les différents niveaux de perception du pouls pour chaque zone :

    1. le niveau de palpation superficielle, correspondant au ciel, de nature Yang ;
    2. la palpation profonde, liée à la terre, de nature Yin ;
    3. entre les deux, la palpation intermédiaire correspond à l’homme entre ciel et terre.

    Les différentes qualités du pouls recherchées pour chaque loge aux 3 niveaux nous guideront vers le territoire et la fonction perturbés.

    Les ouvrages décrivent entre 20 et 28 qualités de pouls pathologiques différents tous reliés à un type de dérèglement énergétique en fonction de leur localisation et de leur association entre eux.

    L’étude du pouls, confrontée au reste de l’examen, est donc d’un grand intérêt en médecine traditionnel chinoise pour agir en préventif comme en curatif.

  • La recherche en acupuncture

    Dans cette rubrique je vous propose des revues de la bibliographie où vous pourrez trouver les références des différentes études concernant l’efficacité de l’acupuncture.

    Cancérologie et acupuncture: synthèse des recherches 2012

    Introduction

    La demande pour la médecine complémentaire ou alternative (CAM) en cancérologie est grande. On estime qu’entre 28 à 84% des patients en cancérologie ont recours aux thérapies alternatives en cancérologie.[1],[2]  En France, 50 % de la population générale âgée de 18 ans et plus reconnaît avoir eu recours au moins une fois à une médecine complémentaire. En cancérologie, on retrouve une fréquence de l’ordre de 52%.[3]

    Aux États-Unis, l’acupuncture est intégrée déjà depuis plusieurs décennies dans des centres anticancéreux pour apaiser les symptômes de la maladie et les effets secondaires des traitements.

    Longtemps considérée avec méfiance, l’acupuncture progresse finalement en France. Plusieurs services anti-douleur l’incluent désormais comme l’Institut Gustave Roussy à Villejuif. Aussi, l’acupuncture a intégré l’équipe d’oncologique de la Clinique Saint Jean de Dieu, dans le 7e arrondissement parisien, depuis juillet 2009.

    Les données de cet article proviennent en grande partie d’une revue de la littérature réalisée pour le National Institute of Health en 2008.[4]

    En cancérologie il n’y a que quelques études ayant démontré clairement l’efficacité de l’acupuncture dans cette discipline. Des études ont démontré son efficacité dans les nausées-vomissements chimio-induits.[5],[6],[7] D’autres études suggèrent que l’acupuncture peut être efficace dans le soulagement des douleurs cancéreuses[8], les neutropénies chimio-induites[9], l’asthénie lié au cancer[10] et la xérostomie radio-induite[11],[12],[13] ainsi que les bouffées de chaleur post-traitement des cancers du sein[14],[15],[16]. La méthodologie de la recherche en acupuncture reste néanmoins le principal frein à la démonstration de son efficacité. Il est difficile d’introduire la notion de simple et double aveugle en acupuncture, et les protocoles généralisés vont souvent à l’encontre de l’approche acupuncturale qui se veut individualisée.

    La douleur :

    De nombreuses études portant sur l’acupuncture se sont penchées sur le sujet avec des résultats parfois contradictoires, probablement à cause de méthodologie non homogène et insuffisante.

    Des résultats intéressants sont cependant à souligner.

    Pour les douleurs cancéreuses :

    Des études récentes publiées dans Journal of Clinical Oncology nous attestent de l’efficacité de l’acupuncture pour les douleurs en cancérologie.

    Dans les cancers du cou et de la tête, il a été montré que l’acupuncture associée aux traitements conventionnels est plus efficace que le traitement conventionnel seul sur l’amélioration fonctionnelle, antalgique, et soulage efficacement la xérostomie.[17]

    Une autre étude menée à l’Institut Gustave Roussy à Paris apporte des preuves sur l’efficacité à moyen terme (1 et 2 mois) de l’auriculopuncture sur les douleurs neuropatiques chroniques. Une revue de la littérature de 2011 laisse aussi entrevoir l’efficacité de l’acupuncture dans cette discipline pour lutter contre les douleurs.[18]

    En post-chirurgical après une chirurgie oncologique, l’acupuncture a aussi révélé son efficacité antalgique.2,[19],[20]

    De même, pour les arthralgies post traitement par anti-aromatase, l’acupuncture a démontré son efficacité.[21]

    Nausées et vomissements :

    L’effet antiémétique de l’acupuncture est bien connu. Il est efficace pour traiter les nausées, qu’elles soient post-chirurgicales, liées à la chimiothérapie, dues à la grossesse ou au mal des transports[22]. En 1998, le National Institute of Health a reconnu l’acupuncture comme étant une modalité de traitement efficace pour les nausées et vomissements.[23] Aussi, la stimulation manuelle des points utilisés dans cette indication a fait ses preuves. Cette technique facile d’utilisation à l’avantage de pouvoir être effectuée par le patient quand il en a besoin.

    Xérostomie :

    La xérostomie est la sécheresse excessive de la bouche ressentie par les patients qui ont subi des traitements chirurgicaux ou de radiothérapie au niveau du cou. Ces patients souffrent de bouche sèche, perte de goût, difficulté à parler et à avaler. Des études récentes tendent à démontrer l’efficacité de l’acupuncture. L’acupuncture stimule la circulation dans les glandes parotides, augmente la salivation et stimule la régénération des tissus. Les effets positifs ont continué de se faire ressentir 6 mois après les traitements[24].

    Bouffées de chaleur :

    L’aide que peut apporter l’acupuncture dans ce domaine est aussi à souligner. Une étude clinique bien menée a démontré que l’acupuncture réduisait les bouffées de chaleur chez 60% des femmes traitées par le Tamoxifen pour le cancer du sein. Les patients rapportent également une amélioration de la libido, une augmentation du niveau d’énergie et une meilleure clarté de pensée ainsi qu’une amélioration du bien-être général.

    Dyspnée :

    Bien que peu d’études ont été réalisés sur le sujet, quelques-unes viennent ouvrir la voie à des recherches plus poussées. Les résultats sont encourageants dans les broncho-pneumopathies chroniques obstructives, l’asthme et les bronchectasies.[25],[26],[27]

    Fatigue :

    L’acupuncture semble apporter un soulagement dans les fatigues post-chimiothérapie.10

    Anxiété, dépression et insomnie :

    Les symptômes psychologiques, comme l’anxiété, la dépression et l’insomnie peuvent être soulagés par l’acupuncture. Par exemple, une étude a montré l’efficacité de massages combinés à l’acupuncture sur les symptômes dépressifs en post-chirurgie carcinologique.[28]

    En dehors de cette étude réalisé en cancérologie, plusieurs études ont montré les bénéfices de l’acupuncture[29],[30],[31],[32],[33],[34] ou de l’acupressure [35],[36],[37] dans la réduction de l’anxiété et l’amélioration de l’humeur.

    Système immunitaire :

    Quelques études cliniques indiquent que l’acupuncture permettrait d’augmenter le nombre de globules blancs chez les patients traités par chimiothérapie.[38],

    Neuropathies chimio-induites

    Quelques études menées sur un nombre restreint de patients ont montrés une amélioration de la tolérance des patients contre la toxicité neurologique induite par certaines drogues cytotoxiques comme le taxol et le platinium.[39],[40]

    Les risques liés à l’acupuncture

    De nombreuses études prospectives et rétrospectives menés ces 10 dernières années ont démontrés la sûreté de l’acupuncture. Le taux d’effet indésirable mineur a été estimé à 14 pour 10000 dans une étude[41] tandis que le taux d’effet indésirable majeur est estimé à 0.55 pour 10000 patients traités.[42]

    Les patients suivis en cancérologie sont probablement plus à risque de développer des effets indésirables et une connaissance de la médecine allopathique ainsi qu’une coopération avec l’équipe soignante est primordiale pour une pratique sécurisée et raisonnée de l’acupuncture.

    Conclusion

    L’acupuncture est une approche thérapeutique efficace, sans dangers ni effets secondaires majeurs, qui s’intègre très bien dans un plan de traitement du cancer. Aussi, l’association à d’autres techniques de médecine chinoise comme les massages, la relaxation et le QI GONG (déjà proposé à l’ICL) pourra apporter une synergie des soins supplémentaires au bon rétablissement des patients. Il est utile aussi de souligner que cette thérapeutique ne rentre pas en compétition avec la prise en charge oncologique classique puisqu’elle ne vise pas à guérir le cancer mais à rendre son traitement et ses conséquences plus supportable.

    Face à un besoin non comblé par la médecine conventionnelle, les patients sont tentés d’aller voir des « thérapeutes » peu ou pas reconnus, avec parfois des conséquences déplorables. Un encadrement de ces pratiques ne peut se faire que par une offre de soins répondant à la demande des patients, par des professionnels reconnus dans ces pratiques.


    [3] Schraub S, Hélary JP. Traitements non prouvés en cancérologie. Bull Cancer 1991; 78: 915-20

    [4] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2642987/

    [5] Dundee JW, Ghaly RG, Fitzpatrick KT, Abram WP, Lynch GA. Acupuncture prophylaxis of cancer chemotherapy-induced sickness. J R Soc Med. 1989 May;82(5):268–271. [PMC free article] [PubMed]

    [6]  Roscoe JA, Morrow GR, Hickok JT, et al. The efficacy of acupressure and acustimulation wrist bands for the relief of chemotherapy-induced nausea and vomiting. A University of Rochester Cancer Center Community Clinical Oncology Program multicenter study. J Pain Symptom Manage. 2003 Aug;26(2):731–742

    [7] Shen J, Wenger N, Glaspy J, et al. Electroacupuncture for control of myeloablative chemotherapy-induced emesis: A randomized controlled trial. Jama. 2000;284(21):2755–2761.

    [8] Alimi D, Rubino C, Pichard-Leandri E, Fermand-Brule S, Dubreuil-Lemaire ML, Hill C. Analgesic effect of auricular acupuncture for cancer pain: a randomized, blinded, controlled trial. J Clin Oncol. 2003 Nov 15;21(22):4120–4126.

    [9] Lu W, Hu D, Dean-Clower E, et al. Acupuncture for chemotherapy-induced leukopenia: exploratory meta-analysis of randomized controlled trials. J Soc Integr Oncol. 2007 Winter;5(1):1–10

    [10] Vickers AJ, Straus DJ, Fearon B, Cassileth BR. Acupuncture for postchemotherapy fatigue: a phase II study. J Clin Oncol. 2004 May 1;22(9):1731–1735.

    [11]Blom M, Dawidson I, Fernberg JO, Johnson G, Angmar-Mansson B. Acupuncture treatment of patients with radiation-induced xerostomia. Eur J Cancer B Oral Oncol. 1996 May;32B(3):182–190.

    [12] Johnstone PA, Peng YP, May BC, Inouye WS, Niemtzow RC. Acupuncture for pilocarpine-resistant xerostomia following radiotherapy for head and neck malignancies. Int J Radiat Oncol Biol Phys. 2001 Jun 1;50(2):353–357

    [13] Wong RK, Jones GW, Sagar SM, Babjak AF, Whelan T. A Phase I–II study in the use of acupuncture-like transcutaneous nerve stimulation in the treatment of radiation-induced xerostomia in head-and-neck cancer patients treated with radical radiotherapy. Int J Radiat Oncol Biol Phys. 2003 Oct 1;57(2):472–480

    [14] Walker G, de Valois B, Davies R, Young T, Maher J. Ear acupuncture for hot flushes–the perceptions of women with breast cancer. Complement Ther Clin Pract. 2007 Nov;13(4):250–257

    [15] Nedstrand E, Wyon Y, Hammar M, Wijma K. Psychological well-being improves in women with breast cancer after treatment with applied relaxation or electro-acupuncture for vasomotor symptom. J Psychosom Obstet Gynaecol. 2006 Dec;27(4):193–199.

    [16] Deng G, Vickers A, Yeung S, Cassileth B. Randomized, controlled trial of acupuncture for the treatment of hot flashes in breast cancer patients. J Clin Oncol. 2007 Dec 10;25(35):5584–5590.

    [17]  Acupuncture for pain and dysfunction after neck dissection: results of a randomized controlled trial. Pfister DG, Cassileth BR, Deng GE, Yeung KS, Lee JS, Garrity D, Cronin A, Lee N, Kraus D, Shaha AR, Shah J, Vickers AJ. J Clin Oncol. 2010 May 20;28(15):2565-70. Epub 2010 Apr 20.

    [18] Carole A Paley, Mark I Johnson, Osama A Tashani et al. Acupuncture for cancer pain in adults.
    January 2011Cochrane rewiew

    [19] Wong RH, Lee TW, Sihoe AD, et al. Analgesic effect of electroacupuncture in postthoracotomy pain: a prospective randomized trial. Ann Thorac Surg. 2006 Jun;81(6):2031–2036. [PubMed]

    [20] . Mehling WE, Jacobs B, Acree M, et al. Symptom management with massage and acupuncture in postoperative cancer patients: a randomized controlled trial. J Pain Symptom Manage. 2007 Mar;33(3):258–266. [PubMed]

    [21] Crew K, Capodice J, Greenlee H, et al. Randomized, blinded, sham-controlled trial of acupuncture for the management of aromatase inhibitor-associated joint symptoms in women with early-stage breast cancer. J Clin Oncol. 2010;28(7):1154–1160

    [22] Gan TJ, Jiao KR, Zenn M, Georgiade G. A randomized controlled comparison of electroacupoint stimulation or ondansetron versus placebo for the prevention of postoperative nausea and vomiting. Anesth Analg. 2004 Oct;99(4):1070–1075. table of contents

    [23] NIH Consensus Conference. Acupuncture; Jama; 1998. Nov 4, p. 1518. [PubMed]

    [24]Simcock RFallowfield LMonson KSolis-Trapala IParlour LLangridge CJenkins Von behalf of the ARIX Steering Committee.  ARIX: A randomised trial of acupuncture v oral care sessions in patients with chronic xerostomiafollowing treatment of head and neck cancer. Department of Oncology, Brighton and Sussex University Hospitals Trust, Sussex Cancer Centre, Brighton.

    [25] Suzuki M, Namura K, Ohno Y, Egawa M, Sugimoto T, Ishizaki N, Fujiwara H. Combined standard medication and acupuncture for COPD: a case series. Acupunct Med. 2012 Apr 19.

    [26] Maa SH, Sun MF, Hsu KH, et al. Effect of acupuncture or acupressure on quality of life of patients with chronic obstructive asthma: a pilot study. J Altern Complement Med. 2003 Oct;9(5):659–670.

    [27] . Maa SH, Tsou TS, Wang KY, Wang CH, Lin HC, Huang YH. Self-administered acupressure reduces the symptoms that limit daily activities in bronchiectasis patients: pilot study findings. J Clin Nurs. 2007 Apr;16(4):794–804

    [28] Mehling WE, Jacobs B, Acree M, et al. Symptom management with massage and acupuncture in postoperative cancer patients: a randomized controlled trial. J Pain Symptom Manage. 2007 Mar;33(3):258–266

    [29] Chae Y, Yeom M, Han JH, et al. Effect of acupuncture on anxiety-like behavior during nicotine withdrawal and relevant mechanisms. Neurosci Lett. 2008 Jan 10;430(2):98–102. [PubMed]

    [30]  Hansson Y, Carlsson C, Olsson E. Intramuscular and periosteal acupuncture for anxiety and sleep quality in patients with chronic musculoskeletal pain – an evaluator blind, controlled study. Acupunct Med. 2007 Dec;25(4):148–157.

    [31]  Karst M, Winterhalter M, Munte S, et al. Auricular acupuncture for dental anxiety: a randomized controlled trial. Anesth Analg. 2007 Feb;104(2):295–300.

    [32] Spence DW, Kayumov L, Chen A, et al. Acupuncture increases nocturnal melatonin secretion and reduces insomnia and anxiety: a preliminary report. J Neuropsychiatry Clin Neurosci. 2004 Winter;16(1):19–28

    [33] . Wang SM, Kain ZN. Auricular acupuncture: a potential treatment for anxiety. Anesth Analg. 2001 Feb;92(2):548–553

    [34]  Wang SM, Peloquin C, Kain ZN. The use of auricular acupuncture to reduce preoperative anxiety. Anesth Analg. 2001 Nov;93(5):1178–1180. table of contents.

    [35] Agarwal A, Ranjan R, Dhiraaj S, Lakra A, Kumar M, Singh U. Acupressure for prevention of pre-operative anxiety: a prospective, randomised, placebo controlled study. Anaesthesia. 2005 Oct;60(10):978–981. [PubMed]

    [36] Kober A, Scheck T, Schubert B, et al. Auricular acupressure as a treatment for anxiety in prehospital transport settings. Anesthesiology. 2003 Jun;98(6):1328–1332

    [37]  Mora B, Iannuzzi M, Lang T, et al. Auricular acupressure as a treatment for anxiety before extracorporeal shock wave lithotripsy in the elderly. J Urol. 2007 Jul;178(1):160–164

    [39] Schroeder S, Meyer-Hamme G, Epplée S.  Acupuncture for chemotherapy-induced peripheral neuropathy (CIPN): a pilot study using neurography. Acupunct Med. 2012 Mar;30(1):4-7

    [40]  Wong R, Sagar S. Acupuncture treatment for chemotherapy-induced peripheral neuropathy–a case series. Acupunct Med. 2006 Jun;24(2):87–91

    [41] MacPherson H, Thomas K, Walters S, Fitter M. A prospective survey of adverse events and treatment reactions following 34,000 consultations with professional acupuncturists. Acupunct Med. 2001;19(2):93–102

    [42] White A. A cumulative review of the range and incidence of significant adverse events associated with acupuncture. Acupunct Med. 2004;22(3):122–133.

    Infertilité et acupuncture : Thèse de médecine étudiant le traitement de l’infertilité par la MCA à notre cabinet. Télécharger